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[Web Creator] [LMSOFT]
Nous remarquons que, contrairement à ce que laissait supposer notre expérience, l'intensité photosynthétique est la plus importante pour les longueurs d'ondes bleues. C'est pourquoi l'éclairage fourni par des lampes horticoles est particulièrement riche en longueurs d'ondes bleues et rouges.

Pour conclure, nous pouvons dire que le bon fonctionnement de cette expérience dépend de la qualité du matériel végétal, de l'expérimentateur mais aussi du matériel dont nous disposons.
Nous remarquons que l'éclairage fourni par la lampe halogène ne possède pratiquement pas de longueurs d'onde bleues. Les filtres ne sont pas monochromatiques et laissent passer des longueurs d'ondes rouges (ce qui explique, entre autre, la photosynthèse en présence du filtre vert).

Lors de cette expérience, la photosynthèse n'est due qu'aux longueurs d'ondes rouges.

Pour conclure, voici le spectre d'action photosynthétique de l'élodée :
  
Nous remarquons que les pigments photosynthétiques absorbent principalement les longueurs d'ondes bleues et rouges et qu'elles n'absorbent pas les longueurs d'onde vertes.
Or, dans notre expérience, l'intensité photosynthétique de l'élodée est plus importante avec la lumière verte qu'avec la lumière bleue.

Nous pouvons expliquer ce phénomène en étudiant les spectres d'émission obtenus avec la lampe halogène et les filtres utilisés pour cette expérience :
Interprétation :

Si nous comparons l'intensité photosynthétique (IP) de l'élodée en fonction des différentes longueurs d'ondes, nous obtenons :

        IP(blanc) > IP(rouge) > IP(vert) > IP(bleu)

La lumière blanche est celle pour laquelle l'intensité photosynthétique de l'élodée est la plus forte. Ce résultat est cohérent car l'élodée bénéficie de l'ensemble des longueurs d'ondes fournies par la lampe halogène.

L'interprétation des résultats pour les autres longueurs d'ondes semble problématique. En effet, observons le spectre d'absorption des pigments photosynthétiques :
PROTOCOLE :

- Découper finement les feuilles d'un rameau de 15 cm d'élodée dans un bécher contenant 20 mL d'eau.
- Placer le bécher sur l'agitateur, lancer l'agitation et insérer la sonde O2.
- Injecter 2mL d'hydrogénocarbonate de sodium (source de CO2) dans le bécher.
- Lancer l'acquisition :

  t = 0 s       : obscurité
 t = 120 s   : lumière verte
 t = 300 s   : obscurité
 t = 420 s   : lumière rouge
 t = 600 s   : obscurité
 t = 720 s   : lumière bleue
 t = 900 s   : obscurité
 t = 1020 s : lumière blanche

- A la fin de l'acquisition, utiliser la fonction "régression linéaire" du logiciel pour estimer l'efficacité de la photosynthèse en fonction des différentes longueurs d'ondes.
- Annoter et mettre un titre au graphe.
- Ranger le poste de travail.
Définition :

Il s'agit de l'intensité de la photosynthèse d'un organisme photosynthétique en fonction de la longueur d'onde de la lumière qu'il reçoit.

Principe :

Nous allons étudier le spectre d'action photosynthétique de l'élodée. Pour ce faire, nous disposons d'un système EXAO auquel est relié une sonde à dioxygène, d'une lampe halogène et de filtres colorés. Nous allons mesurer l'évolution de la concentration de dioxygène présent dans une solution d'élodée en fonction de différentes longueurs d'ondes, ce qui va nous permettre d'évaluer l'intensité de la photosynthèse.
LE SPECTRE D'ACTION PHOTOSYNTHETIQUE