[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[]
[Web Creator] [LMSOFT]
Chez les individus de la génération F1, la méiose a pour conséquence la production de quatre types de gamètes dans les mêmes proportions.
Ce tableau de croisement montre que, théoriquement, nous devrions obtenir pour la génération F2 25% de drosophiles de chaque phénotype dont 50% de phénotypes parentaux et 50% de phénotypes recombinés. L'expérimentation confirme cette hypothèse.


Schéma de synthèse :
La génération F1 (vg+//vg;eb+//eb) est à 100% hétérozygotes pour les deux gènes et est de phénotype sauvage.

2) Nous avons ensuite croisé F1 (vg+//vg;eb+//eb) avec P2 (vg//vg;eb//eb) pour obtenir la génération F2.

        - Tableau de croisement :
Résultats :

La plaque de croisement compte 52 drosophiles dont :
- 14 ailes longues / corps gris [vg+,eb+] soit 26.9 %.
- 12 ailes longues / corps ébène [vg+,eb] soit 23.1 %.
- 14 ailes vestigiales / corps gris [vg,eb+] soit 26.9 %.
- 12 ailes vestigiales / corps ébène [vg,eb] soit 23.1 %.

Interprétation :

1) Nous avons d'abord croisé P1 (vg+//vg+;eb+//eb+) et P2 (vg//vg;eb//eb) pour obtenir la génération F1.

        - Tableau de croisement :
- Choisir le nombre de type d'objet à compter (le nombre de phénotypes) et indiquer leur nom (les différents phénotypes possibles).
- Compter le nombre de drosophiles pour chaque phénotype :
- Une fenêtre apparaît :
Comptage avec Mesurim

- Prendre une photo numérique de la plaque de croisement.
- Lancer le logiciel Mesurim et ouvrir l'image prise pécédemment.
- Utiliser l'outil "comptage" du logiciel :
Protocole :

Nous disposons de plaques de croisement sur lesquelles nous pouvons dénombrer les drosophiles de différents phénotypes.
Ce dénombrement peut être fait à la loupe binoculaire ou par un logiciel de comptage comme Mesurim.
Nous présenterons ici la deuxième méthode.
Principe :

La méiose conduit à la formation de gamètes haploïdes. Nous cherchons à savoir comment la méiose influence la diversité génétique des gamètes.

Pour ce faire, nous étudierons le résultat de croisements entre une souche de drosophiles sauvages (P1) et une souche de drosophiles ayant subi des mutations (P2).
Une première mutation concerne la couleur du corps :
        - Souche sauvage : corps gris (eb+)
        - Souche mutée : corps ébène (eb)
Une deuxième mutation concerne la longueur des ailes :
        - Souche sauvage : ailes longues (vg+)
        - Souche mutée : ailes vestigiales (vg)
L'allèle sauvage est dominant sur l'allèle muté.

Un premier croisement est effectué entre individus sauvages et mutés homozygotes : nous obtenons une génération F1 d'individus hétérozygotes pour les deux gènes.

Nous allons étudier le résultat d'un deuxième croisement (croisement-test) entre des individus de la génération F1 (hétérozygotes) et des individus de la souche mutée P2 (phénotype récessif).
LE BRASSAGE INTERCHROMOSOMIQUE